Gelée et pâte de coings

Recette:

  • Laver les coings et enlever la peau duveteuse
  • Couvrir avec de l’eau jusqu’à hauteur, amener à ébullition
  • Cuire environ 30 mn à petit feu (vérifier avec un couteau la cuisson)
  • Verser les coings dans une passoire fine et presser sur les coings pour en extraire le jus
  • Laisser égoutter puis filtrer et peser le jus

Gelée de coings:

  • Verser l’eau de cuisson et rajouter son poids en sucre (ou 750g de sucre pour 1kg de pulpe)
  • remettez sur le feu et faire bouillir, baisser le feu et retirer l’écume au fur et à mesure
  • continuer à cuire pendant environ 1h
  • Vérifier la cuisson en laissant tomber une goutte sur une soucoupe, dès que cela fige vous pouvez stopper la cuisson
  • Versez votre gelée dans des bocaux, fermez-les et retournez-les pour faire le vide complet.

Pâte de coings:

  • Récupérez la chair de coing cuite, enlever les parties avec les pépins et la pulpe dure et passez au moulin à légumes
  • Pesez la purée et rajoutez-lui son poids en sucre
  • Remettez le tout sur le feu et remuer longtemps 
  • La pâte est cuite lorsque qu’elle commence à être un peu solide
  • Étalez dans un moule ou sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, laissez sécher plusieurs jours
  • Coupez-la en cubes et roulez-la dans du sucre en poudre
  • La pâte de coing se conserve très longtemps car le sucre est un conservateur naturel
  • Envelopper dans du papier cuisson ou la protéger dans du film alimentaire

Deux vidéos un expliquent bien comment faire:

 

La thérapie transgénérationnelle

Céline Tadiotto a constaté que dans 80 % des cas il s’avère que la date de conception correspond à la date anniversaire d’un parent, grand-parent ou arrière-grand-parent
elle a pu constater que cet ancêtre avec qui on a en commun lui (ou elle) sa date anniversaire et nous notre date de conception, cette personne a des similarités, dans son histoire de vie, avec les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui dans notre vie. C’est un indice puissant qui permet de remonter à l’histoire originelle qui nous impacte.

Hélichryse

Voici mon huile d’hélichryse, je remplis un petit pot avec des fleurs (que j’ai cueillies dans d’après-midi pour qu’elle soient bien sèches et au maximum de leur parfum) et je remplis le pot avec une huile (une huile qui ne rancit pas trop vite)  souvent de l’huile d’olive mais dans ce cas une huile de caméline car c’est une huile du terroir où je ramasse mes fleurs. Je laisse macérer et je l’utilise pour les coups sur le corps mais aussi les petits moments de déprime, l’odeur me rappelle les bons moments au soleil près de la mer)

Poches de froid

Poches de froid à faire soi-même :

1/2 litre d’eau
1/2 verre de sel (90g)
1/2 verre de maïzena (50g)
Bien mélanger tous les ingrédients pour qu’il n’y ait pas de grumeaux.

Mettre à chauffer en tournant constamment jusqu’à ce que la maïzena prenne et fasse une pâte un peu épaisse. Laisser refroidir puis répartir dans deux pochettes plastique avec fermeture étanche. Placer les poches dans le congélateur. Une fois congelées, les mettre dans un gant de toilette ou une chaussette pour que cela ne soit pas trop froid sur la peau.

buis

http://natureln.librox.net/spip.php?article83

Un anti-viral méconnu, le buis

LE BUIS, un article extrait du livre  “L’argile qui guérit » de Raymond Dextreit.

L’action du buis, notamment, est extraordinaire, aussi bien en usage externe qu’interne. Dans les très rares ouvrages de phytothérapie où l’on en fait mention, on indique, souvent assez vaguement qu’il « passe » pour avoir telle propriété, qu’il « posséderait » telle vertu. Ces réserves et ce conditionnel démontrent tout simplement que les auteurs de tels propos n’ont jamais tenté l’expérience du buis car leur prudence aurait fait place à une attitude autrement affirmative.
Les bons et regrettés docteurs H. Leclerc et Artault de Vevey (dont la fille devint d’ailleurs harmoniste) avaient, eux, largement expérimentés le buis (surtout) par voie interne, et ils étaient catégoriques quant à son extraordinaire valeur et à sa polyvalence. Ils ont évoqué des « résultats remarquables » dans le vas de fièvres intermittentes, d’angiocholite pourtant réfractaire à la quinine, une action de drainage sur les voies biliaires et intestinales, des propriétés cholagogues, fébrifuges, sudorifiques.

Par ailleurs, ces médecins ne semblent pas avoir expérimenté le buis en usage externe, et c’est pourtant là que son action est la plus spectaculaire et la plus probante.

En ce qui concerne particulièrement le docteur H. Leclerc, celui-ci a relaté comment, durant la première guerre mondiale, alors qu’il était blessé, grelottant de fièvre, que sa blessure s’était infectée et qu’il n’y avait rien pour le soigner, il avait demandé qu’on lui fasse bouillir une poignée de feuilles de buis dans un litre d’eau, décoction – à laquelle il trouva un goût affreux, et qu’il absorba dans le moins de temps possible, ce qui provoqua une abondante transpiration, et le sauva.

Voilà donc déjà une utilisation possible de buis, après ébullition prolongée (10 à 15 minutes) de 40 g de feuilles. Cela se boit en l’espace d’une heure à une heure et demie, et, avec le concours de couvertures, bouillottes, etc., la transpiration ne tarde pas à survenir. En cas de grippe, refroidissement, infection quelconque, un résultat favorable est le plus souvent assuré.

Parfois, il suffit de prendre ce litre de décoction dans le courant de la journée, et de répéter cela une fois ou deux par semaine, tant que dure une infection interne (urinaire, génitale, intestinale, par exemple). C’est également un actif antiparasitaire.

Si le buis arrive maintenant en tête des remèdes naturels, c’est qu’il s’est révélé être un redoutable adversaire des virus. Aucun remède de synthèse ne peut lui être comparé pour son activité absente de toute nocivité. Dans la plupart des affections virales, à commencer par la grippe, il y a intérêt à faire intervenir le buis intensivement (un litre par jour, et même plus, si possible). On l’utilise aussi bien pour l’extérieur qu’en usage interne. Ainsi, en cas de maladie virale éruptive (zona, herpès, mycoses diverses, etc.), il faut, à la fois, boire de la décoction de buis et l’utiliser aussi en lotion, bains ou compresses.

En usage externe, il a été très souvent remarqué combien l’effet est plus spectaculaire encore. Cette même décoction pouvant servir au pansement d’ulcères et de toutes plaies infectées, le résultat apparaît très vite. On est généralement stupéfait, en retirant la compresse, de constater qu’il n’y a plus aucune trace de plus, que les tissus sont propres et nets, et que la cicatrisation apparaît d’autant plus rapidement que l’ont fait souvent alterner ces compresses avec des cataplasmes d’argiles.

Quand la localisation le permet (pied, coude, main), ne pas hésiter à compléter le traitement avec des bains tièdes de cette même décoction de feuilles de buis.

Tout observateur impartial, témoin d’un traitement de cette sorte, ne peut que reconnaître la valeur de certains remèdes naturels.

Reproduit avec l’aimable autorisation des ayants-droit de Raymond Dextreit.

Extrait du livre “L’argile qui guérit” :


buis médicinal: 4 remèdes naturels et leurs bienfaits

Le buis (Buxus sempervirens, Célastracée) est un arbuste  à feuilles persistantes et à odeur caractéristique, appartenant au genre Buxus et à la famille des Buxacées.

Le buis est utilisé en phytothérapie pour ses feuilles séchées (Folium buxii) et parfois l’écorce de la racine.
Au XIIéme siècle Hildegarde de Bingen (1098-1179) bénédictine mystique, compositrice et botaniste, le recommande contre la variole.

Mathias de l’Obel (ou de Lobel ou Lobelius ou Delobel) médecin et botaniste flamand (1538-1616) de la Renaissance, le préconisait comme anti diarrhéique et fébrifuge.

Les médecins du XVIIème siècle comme dépuratif et en application locale contre la calvitie et le siècle suivant comme fébrifuge.

François-Joseph Cazin (1788-1864) médecin français, auteur du: “Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes”, conseille le buis, en mettant à profit les qualités dépuratives et sudorifiques du buis. Ce médecin recommandait l’utilisation du buis comme remède contre les rhumatismes, la goutte, la calvitie et les maladies de peau. Le buis fut même utilisé dans le traitement de la syphilis.

Henri Leclerc (1870-1955) médecin français et grand historien de la phytothérapie, considèrait le buis comme cholagogue, laxatif, sudorifique et utile dans les fièvres intermittentes en teinture (4 g /j).

Le buis

Le buis est une plante ornementale dont le feuillage vert foncé de forme ovale est persistant. Cet arbuste touffu appartenant à la famille des Buxaceae dégage un parfum caractéristique et donne des fleurs jaunes verdâtres sans pétales apparentes. Le moment de sa floraison se situe vers le mois de mars. La taille d’un buis arrivé à maturité est comprise entre 6 à 10 m. Le fruit du buis est formé d’une capsule à trois cornes, en forme d’outre. De par la dureté de son bois à grain fin, cette espèce intervient dans la menuiserie, la gravure, la tournerie et la sculpture. Décorative par excellence, cette plante est exploitée pour ses vertus médicinales depuis l’Antiquité et la Renaissance pour remédier à la calvitie.

Buxus sempervirens

Le Buxus sempervirens est riche en alcaloïdes, dont la buxine et la vitamine C. Il contient également une quantité importante de tanins. Pour bénéficier des qualités de cet arbuste, les utilisateurs sèchent ses feuilles et la boivent en infusion. Le Buxus sempervirens possède une saveur légèrement amère et persitante. Certains l’intègrent dans l’eau de bain pour les mains et les pieds, d’autres profitent de ses qualités thérapeutiques en compresse. Ses feuilles sempervirentes font du buis le symbole des jours des rameaux pour les chrétiens. Le nom du buis vient du terme grec « pulknos » qui veut dire dense. Pour bien se développer et être à la hauteur de cette réputation, l’arbuste doit être planté dans les endroits non exposés au froid intense

Propriétés et bienfaits du buis

Le buis est une véritable plante médicinale dont les vertus sont énormes. Fébrifuges et sudorifiques naturels, ses feuilles atténuent rapidement la fièvre en décoction. Par ailleurs, le buis est un excellent anti-inflammatoire, qui a une action bénéfique sur les voies urinaires. Ses propriétés sont exploitées pour rectifier l’hyperacidurie et combattre les éruptions cutanées. Buxus sempervirens possède de réels pouvoirs pour la stimulation de la circulation sanguine. Son utilisation est indiquée pour favoriser la fonction de la vésicule biliaire et pour traiter les problèmes d’épilepsie. C’est aussi un puissant anti-rhumatismal et un substitut efficace de la quinine.

Précautions d’utilisation du buis

L’emploi du buis en traitement des maux doit faire l’objet d’une extrême prudence. Son utilisation excessive peut avoir des effets inverses sur l’organisme, en devenant toxique pour dernier. Du fait de la présence de la buxine dans ses feuilles, cette espèce ne convient pour une administration chez les enfants de moins de deux ans et durant la gestation. Par ailleurs, ses graines et son écorce renferment des alcaloïdes stéroïdiques, qui peuvent provoquer des troubles plus ou moins graves. Les effets secondaires du buis vont de simples tremblements et vertiges à la paralysie spinale, en passant par les diarrhées et les vomissements.

Le Sureau

Le sureau « arbre des fées »

 

Dans les symboles traditionnels, le sureau noir est souvent associé à la mort et à la résurrection. Il est considéré comme un symbole de la vie éternelle car il fleurit tôt au printemps, alors que la plupart des autres arbres sont encore en dormance.


Bien reconnaître le sureau

Je parle bien du Sureau noir (Sambucus nigra) ou sureau commun. Cet arbuste de 3 à 5 m de haut (et peut atteindre jusqu’à 12-15 m) est très répandu dans nos régions. On le trouve à l’état sauvage dans les haies et bords de forêt, mais aussi dans les jardins ou dans les cours de ferme. Il fleurit de mai à fin juin en formant de belles ombelles blanches.

Il ne faut pas le confondre avec un autre sureau, dit sureau yèble, qui est plutôt une herbacée vivant dans les talus et fossés, les fleurs se ressemblent, cette herbacée donne une tige unique et ce n ‘est pas du tout un arbuste, elle est très toxique et dégage une mauvaise odeur, le fruit est très amer, de plus ce sureau disparaît l’hiver .

Les différentes propriétés du sureau

La fleur de sureau est diaphorétique, c’est à dire qu’elle facilite la transpiration, on peut l’utiliser en infusion par accompagner une fièvre.

Elle est également diurétique, elle facilite la sécrétion des urines, on peut donc y penser en cas de rétention d’eau ou d’œdèmes.

Elle est considérée comme dépurative en complément de son action diaphorétique, elle stimule l’élimination des déchets fabriqués par le corps par les reins (urines) et par la peau (transpiration), cette action peut être très utile en cas d’inflammations articulaires associée à d’autres plantes.

La fleur de sureau possède également des propriétés anti-inflammatoires, anti-rhumatismales et antivirales qui permettent de lutter efficacement contre les maux de l’hiver, en stimulant modérément le système immunitaire, très utile également pour bien expectorer.

Son action anti-allergique aide à soutenir les muqueuses lors des épisodes estivaux de rhume des foins.

En naturopathie, cette plante fait des miracles sur les problèmes de peau type acné.

Et en cuisine…

Les fleurs blanches de sureau dégagent un parfum très agréable et persistant, que l’on retrouve de mai à fin juin.
Ces fleurs peuvent s’utiliser fraîches ou séchées.

Pour se régaler toute l’année, il est très facile de confectionner du sirop, de la gelée de fleurs, du vin pétillant, des infusions bien sûr.
On peut également ajouter les fleurs dans les sauces, pains, muffins, dans la confection de limonade, de jus de fruits.
Mais le meilleur reste à venir avec les baies du sureau qui viendront nous régaler en fin de saison estival .

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Le sureau est appelé aussi par les anciens la boite à pharmacie du paysan.

Selon les croyances populaires, le sureau pouvait protéger du malheur, des maladies et du mauvais esprit. Il était de coutume que chaque maison en campagne possède un sureau

 Encre de sureau

Les baies peuvent fournir une encre dont la couleur varie du bleu au violet selon sa composition.

Pour faire de l’encre, il faut broyer les baies dans l’eau, puis les laisser macérer pendant une journée afin que les fruits dégorgent.

Pendant la macération, ajouter deux sachets de thé. Le thé est riche en tanin, qui fixe très bien les couleurs.

Filtrer le macérat et le faire réduire en le portant à ébullition. Ajouter de l’alun en poudre et de la gomme arabique finement broyée.

Mélanger et continuer à faire réduire jusqu’à obtention de la concentration appropriée.