Le « jus des braves » (ou « pipi du dragon ») est un anti-inflammatoire, un détoxifiant hépatique, un nettoyant de la sphère rénale, un activateur de la circulation de tous les fluides du corps et un soutien du système immunitaire.
Recette du jus à faire à l’extracteur:
4 citrons
100 g de gingembre racine
50 g de curcuma racine
un peu de poivre
et si vous voulez corser le tout vous pouvez ajouter de l’ail et/ou du piment…
Ce jus se conserve très bien au frigo pendant une dizaine de jours mais vous pouvez aussi le conserver dans des bacs à glaçon au congélateur, cela permet d’en avoir toujours sous la main. Il suffit de rajouter de l’eau chaude ou froide, ou le mettre dans une préparation comme dans une sauce de salade.
Attention, le curcuma tâche beaucoup et les tâches sont difficiles à partir!
Si vous n’avez pas d’extracteur vous pouvez passer au mixeur (ou au blender) les ingrédients puis passer le tout à la passoire ou boire avec les fibres.
Le pétillant de sureau est appelé aussi champagne des fées. C’est une boisson pétillante rafraîchissante qui a un parfum de fleurs très délicat et subtil.
Ingrédients pour un litre (à multiplier par le nombre de litres)
1 litre d’eau
100g de sucre (environ 6 c à soupe)
1 citron coupé en lamelles
5 ou 6 corymbes de sureau sans les tiges
1 cs de vinaigre de cidre
Préparation
Bien mélanger le sucre pour qu’il se dissolve dans l’eau, rajouter, le citron, les fleurs et la cuillère de vinaigre de cidre. Fermer le bocal juste sans utiliser ni la fermeture ni un caoutchouc, comme cela l’air peut passer. Puis on laisse le bocal pendant 4 à 7 jours à 20/25 degrés au soleil mais il ne faut pas que cela soit trop chaud quand même. Pensez à remuer le mélange tous les jours.
Dans un premier temps, les tranches de citron vont rester au fond du bocal, puis au fur et à mesure vont remonter à la surface, c’est le signe que la fermentation opère. La boisson est prête lorsque citron et fleurs redescendent à mi-hauteur du bocal.
Filtrer pour enlever les impuretés et mettre dans des bouteilles à fermeture hermétique (bouteilles de limonade ou de bière ou de boisson gazeuses) dans un endroit frais (frigo ou cav) pendant quelques jours à quelques semaines avant de déguster.
Le kombucha est une boisson préparée à base de thé sucré dans lequel on fait macérer un « champignon » le SCOBY« Symbiotic Culture of Bacteria and Yeast » qui est un ensemble de bactéries et de levures en symbiose. Au bout d’une dizaine de jours le sucre a été consommé par le « champignon » qui l’a transformé en micro-organismes, la fermentation enrichit la boisson de molécules bénéfiques pour la santé (acide glucuronique, acide gluconique, acide lactique dextrogyre, acide folique, acide acétique, vitamines (B1, B2, B6, B12, C, PP etc…), sels minéraux, enzymes, acides aminés essentiels, substances antibiotiques, et même un peu d’alcool (entre 0,1 et 0,5°).
Préparer un thé (environ 1 cuillère à café/litre) laisser infuser puis sucrez le à raison de 70g (environ 3cs) pour un litre. Une fois le thé refroidi placez le kombucha dans le thé refroidi avec 10 % de la boisson l’ancienne préparation pour acidifier (environ 1 verre) . Le kombucha à un sens, en général la surface du disque la plus claire, la plus lisse et la plus brillante se trouve vers le haut.
Le temps de préparation est variable. Il est influencé par la température et la largeur du récipient. (La boisson est préparée plus rapidement dans un bocal large et bas que dans un bocal haut et étroit). Si le « champignon » est épais la préparation est également plus rapide (minimum 24 heures). Recouvrez l’ouverture du bocal avec de la gaze puis laissez le bocal à l’ombre de préférence. La souche croît d’abord en largeur, à la surface du liquide de préparation, puis en épaisseur.
On reconnaît que la boisson est prête quand elle a une bonne odeur proche d’un cidre, légèrement vinaigrée, on observe une certaine pétillance, elle n’a plus le goût du thé et on ne sent plus le sucre, le goût rappelle celui cidre. Commencez à goûter le 8e jour, en prélevant de la boisson avec une cuillère en plastique ou en y plongeant une paille délicatement le long de la paroi du bocal. Si la boisson présente une odeur désagréable, ou bien si le champignon présente des moisissures, il est préférable de jeter la boisson et de laver la souche dans du vinaigre de cidre et de recommencer toute la préparation.
Ensuite, retirez le « champignon » avec les doigts (propres) et ôtez les éventuelles traces noirâtres, ces filaments noirs sont des cellules mortes du « champignon », ils ne présentent aucun danger pour la santé. Provisoirement déposez le kombucha sur une assiette en verre, en porcelaine ou en faïence non décorée, la face claire toujours vers le haut. Pour le garder longtemps il faut éviter le contact avec des métaux (bagues cuillères etc.). En général, la souche n’a pas besoin de rinçage entre deux préparations. Si vous remarquez des résidus foncés sur la membrane, rincez éventuellement la souche à l’eau fraîche non chlorée.
La boisson réalisée peut se conserver dans des bouteilles de jus de fruit en verre. Remplissez la bouteille à l’aide d’un entonnoir en y versant la majorité de la boisson préparée (éventuellement à travers une passoire). Il est parfois nécessaire de la filtrer, un filtre à café permanent en nylon convient bien pour retenir les éventuels dépôts noirâtres et filaments visqueux.
Si vous avez trop de kombucha vous pouvez l’utiliser pour vous rincer les cheveux (comme avec le vinaigre) et ainsi les rendre plus doux.
Le SCOBY peut quant à lui être utilisé en masque pour le visage ! C’est un peu gluant et froid mais aussi efficace qu’un peeling et cela stimulera le collagène de votre épiderme.
Histoire
Le kombucha, appelé aussi « Champignon de longue vie » est connu en Chine depuis 2200 ans. Son origine semble être l’Extrême Orient (Chine, Corée et Japon). Cette boisson mystique y était appréciée pour ses effets sur le corps et l’âme, et certains la consommaient avec l’espoir d’obtenir l’immortalité.
C’est au début du XXe siècle qu’il est arrivé en Russie puis dans les Balkans, en Pologne et a fait son apparition au Danemark, en Allemagne, en Tchécoslovaquie et en Roumanie. Depuis le kombucha s’est répandu progressivement dans d’autres pays et il devient de plus en plus populaire grâce aux médias. Dans les années cinquante déjà, il était connu en France sous le nom de « hongo » ou « Ma-Gu » et était consommé comme remède miracle et surtout pour ses propriétés bénéfiques contre la tuberculose.
Diverses appellations : « petite mère japonaise« , « champignon des héros« , « champignon de longue vie« , « champignon-miracle« , « champignon de la charité« , « Zauberpilz« , « Wonderpilz« , « Kwas de thé« , utilisées selon les pays, par les hommes pour nommer le kombucha laissent présager de ses bienfaits.